L'acte de mariage de sa fille Françoise mentionne qu'il est décédé à Slatoust. Son acte de décès avait été produit Dans l’«Annuaire du Journal des mines de Russie » on peut lire sous la plume du Lieutenant-colonel AKBMATOFF. A la suite du mauvais succès des essais faits à la manufacture d'armes de Sestroretzk pour la fabrication des cuirasses, notre ambassadeur à Paris fut chargé, par ordre de S. M. l'Empereur, d'engager un maître-ouvrier habile, qui pût introduire en Russie les procédés de cette fabrication. Un nommé Sprenger, maître-armurier de la fabrique d'armes de Klingenthal, fut en conséquence envoyé à Saint-Pétersbourg, avec mission d'essayer à l'usine de Sestroretzk un procédé dont il avaitle secret, et sous les conditions suivantes : 1. Sprenger prend l'engagement de diriger pendant une année, à partir du jour de son arrivée à Saint-Pétersbourg, la fabrique de cuirasses appartenant à la Couronne, et d'y enseigner l'art de les rendre à l'épreuve de la balle. 2. Sprenger sera transporté à destination aux frais du gouvernement russe, avec ses effets et instruments francs de touts droits. 3. Il recevra dix francs par jour pour son entretien et autres dépenses pendant le voyage, jusqu'au jour de son installation à la fabrique. 4. Il Iui sera donné, depuis le jour de son arrivée à Saint-Pétersbourg et pendant la durée de ses fonctions, un logement convenable ou une somme d'argent proportionnée au prix de ce logement. 5. Sprenger jouira de 4ooo fr. d'appointements par an, à dater du jour de son entrée en fonction; 1ooo fr. seront payés d'avance, et le reste à raison de 25o fr. par mois. 6. Il recevra 7000 fr., à titre de gratification, pour l'importation d'un procédé inconnu en Russie, servant à rendre les cuirasses à l'épreuve de la balle. Cette somme de 7000 fr. lui sera remise immédiatement au bout d'un an. En cas de mort de Sprenger dans le courant de cette, année, la moitié de la somme sera payée à sa veuve ou à ses enfants. 7. Sprenger laissant en France sa femme et deux enfants, recevra 5oo fr. pour l'entretien de sa famille pendant son absence. 8. Sprenger ne s'engage à rester à la fabrique qu'une seule année, à l'échéance de laquelle on lui payera les 7000 fr. stipulés dans le paragraphe 6. Son retour en France, le terme échu, s'effectuera aux frais du gouvernement. 9. Sprenger ne connaissant ni les propriétés des métaux, ni la qualité des bois ou des charbons employés en Russie à la fabrication des cuirasses, pourra, pour donner la preuve qu'il est en état de satisfaire aux conditions de son contrat, apporter avec lui 57 liv. ( 23k,33 ) de l'acier et du fer qu'il emploie à Klingenthal. 10. Si Sprenger ne remplit pas les conditions stipulées par le contrat, c'est-à-dire s'il ne parvient pas à préparer une matière propre à la fabrication des cuirasses à l'épreuve de la balle, il n'aura droit à aucun des avantages stipulés pour le cas de réussite. Ces conditions furent revêtues de l'approbation impériale; S. M. l'Empereur ordonna en outre de transférer la fabrication des cuirasses à la manufacture d'armes de Zlatooust, dans le cas où les essais faits à Sestroretzk établiraient l'efficacité du procédé de Sprenger. Mais à peine la Direction de l'Artillerie eut-elle pris ses premières mesures pour l'installation du travail à Sestroretzk, qu'elle reconnut l'impossibilité de satisfaire aux demandes de Sprenger sans une perte considérable de temps et d'argent, et proposa, pour éviter toutes difficultés, de confier l'essai du nouveau procédé à l'Administration des Mines qui, dans ce cas, devait être chargée de faire à Zlatooust tous les préparatifs nécessaires. Année 1841. 19 Celte modification avait besoin de l'agrément de Sprenger ; ce dernier consentit à aller à Zlatooust moyennant des conditions additionnelles. Sprenger arriva à Zlatooust au mois de décembre 1836…….. …….Sprenger ne put mener ses travaux jusqu’au résultat souhaité car la mort le surprit au milieu de ses nouvelles expériences; une maladie l'emporta dans le mois de janvier 1838. Cependant l'apprentissage des ouvriers qui avaient travaillé sous sa direction était assez avancé pour que l'administration locale fût en état de continuer les essais. Le succès couronna ses persévérants efforts, et la fabrication des cuirasses à l'épreuve de la balle est aujourd'hui en pleine activité dans la manufacture d'armes de Zlatooust. |
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